Huitième solo(s), Serendipity du guitariste Olivier Benoît.
Serendipity. Quel étrange terme : mélange de sérénité et de passion antique, prédiction enfumée d’une Pythie au langage onirique, il sonne comme un bouquet composite. Et de fait, l’ouverture du solo d’Olivier Benoît est double : à un arrière-fond horizontal et saturé s’ajoute le travail du grain de l’instrument. Mais quel instrument ? La guitare !
Elle est méconnaissable, et pour cause : à la suite de la musique improvisée, Olivier Benoît aurait pu dire, avec le compositeur contemporain Fausto Romitelli, qu’il ne s’agit pas de composer avec les sons, mais de composer les sons. Comme les Préhistoire(s) d’Edward Perraud ou La Longue marche de Benjamin de La Fuente, Olivier Benoît détourne son objet premier pour aller chercher des sonorités jusque-là inconnues, et faire des découvertes inouïes — Serendipity, n. m. : heureux hasard, belle trouvaille.
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